Avant d'entamer le prochain article (le plus important de la saison 3), je voudrais annoncer aux quelques 500 lecteurs de ce blog (non c'est une blague, il y a juste toi et moi) une excellente nouvelle: la naissance d'un blog-ami.
L'échec du communisme a laissé une partie de l'humanité sans espoir d'alternative au capitalisme dont nous constatons tous les jours à la fois les lumineuses réalisations et les sombres fractures.
lundi 30 novembre 2015
vendredi 6 novembre 2015
L'entreprise-machine
Après avoir combattu la vision du cerveau-machine dans ce billet sur la neuroplasticité, je propose, dans cet article, de remettre également en cause la vision de l'entreprise-machine.
La vision de l'entreprise-machine est issue de l'émergence de la société industrielle du 19ème siècle et du Taylorisme. A l'époque, les entreprises recherchent essentiellement de la main-d'oeuvre pour accomplir des travaux répétitifs et peu qualifiés. (1)
Ces ouvriers venaient généralement du monde paysan et de l'exode rural, ils sont peu disciplinés et vivent au rythme des saisons, et, de même que le 20ème siècle est imprégné du paradigme informatique et computationnel, les patrons du 19ème siècle sont imprégnés de la vision machinique.
L'entreprise s'organise alors comme une machine avec un patron qui réfléchit et des ouvriers qui produisent: un cerveau et des exécutants.
Le travailleur idéal est donc un robot qui fait exactement ce qu'on lui dit de faire sans réfléchir - la réflexion étant laissée au cerveau-central (le patron).
La vision de l'entreprise-machine est issue de l'émergence de la société industrielle du 19ème siècle et du Taylorisme. A l'époque, les entreprises recherchent essentiellement de la main-d'oeuvre pour accomplir des travaux répétitifs et peu qualifiés. (1)
Ces ouvriers venaient généralement du monde paysan et de l'exode rural, ils sont peu disciplinés et vivent au rythme des saisons, et, de même que le 20ème siècle est imprégné du paradigme informatique et computationnel, les patrons du 19ème siècle sont imprégnés de la vision machinique.
L'entreprise s'organise alors comme une machine avec un patron qui réfléchit et des ouvriers qui produisent: un cerveau et des exécutants.
Le travailleur idéal est donc un robot qui fait exactement ce qu'on lui dit de faire sans réfléchir - la réflexion étant laissée au cerveau-central (le patron).
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